© Facebook L'entreprise américaine continue de jouer des coudes avec ses principaux concurrents (Microsoft, Google et Cisco) sur le marché de la collaboration à distance. Depuis quelques mois, elle accélère et multiplie annonces, partenariats et nouvelles fonctionnalités de visioconférence.
Objectif : proposer des services adaptés au mode de travail hybride des organisations. Après la digitalisation du tableau blanc collaboratif via la solution Zoom Whiteboard, le spécialiste se lance dans la réalité virtuelle. Un projet bien moins ambitieux que celui de Google, baptisé Starline, une solution de téléprésence 3D permettant à deux personnes distantes de dialoguer, le tout sans casque de réalité virtuelle. Et plus virtualisé que la plateforme de réalité mixte Microsoft Mesh (la technologie de lunettes HoloLens permet de regrouper des avatars 3D ou des représentations photoréalistes des utilisateurs).
Zoom Meetings et Zoom Whiteboard en réalité virtuelle
En s'associant à Oculus, rachetée par Facebook en 2014, Zoom met ainsi un pied dans le « métavers » que veut bâtir Mark Zuckerberg. Fin juillet 2021, le PDG de Facebook a en effet posé une première pierre dans la réalisation de ce vieux fantasme qu'est la fusion du monde virtuel et du monde réel.
Lancée fin août en version test, l'application Horizon Workrooms de Facebook recréé une salle de conférence virtuelle qui permet aux collègues de se réunir et de communiquer sous l'apparence d'un avatar. Avec la technologie du casque Oculus, l'expérience se veut immersive en intégrant la 3D pour le son et l'image. À l'horizon 2022, Zoom espère donc prendre une longueur d'avance et rendre disponible Workrooms sur l'Oculus Quest 2.
En abolissant un peu plus la distance physique qui sépare les travailleurs, l'entreprise fait en sorte que les salariés aient l'impression d'être dans la même pièce : les participants se connectent à n'importe quelle réunion Zoom existante directement à partir de Workrooms in VR, et, via Zoom Whiteboard, dessinent et réfléchissent ensemble sur tous leurs appareils. Ils peuvent ensuite modifier et enregistrer ces tableaux blancs directement dans des environnements virtuels.
