Une chaise et un bureau adaptés ainsi qu’une imprimante : c’est, selon la dernière enquête JPG, réalisée par Inkidata, les trois éléments qui feraient aujourd’hui encore le plus défaut aux télétravailleurs français. Durant le second confinement, le distributeur de fournitures et de mobiliers de bureau a interrogé 500 actifs sur leurs conditions de travail à domicile et leurs attentes en matière d’équipements. Résultat : si 70 % des télétravailleurs reconnaissent être bien installés chez eux (ce pourcentage atteint 88 % en entreprise), ils sont aussi près de 80 % à déclarer que plusieurs équipements manquent à leur confort. En plus d’une chaise (41 %), d’un bureau adapté (30 %) et d’une imprimante (28 %), ils sont 25 % à affirmer ne pas disposer d’une bonne connexion Internet et pour un quart d’entre eux, ce sont les rangements qui font défaut.
Dans ce domaine, l’enquête révèle également un certain nombre d’inégalités entre hommes et femmes.
Elles sont par exemple 22 % à considérer leur ordinateur comme inadapté alors que ce taux est de 17 % chez les hommes. De même que seuls 32 % des femmes interrogées déclarent bénéficier d’un bureau dans leur logement contre 41 % des hommes. Elles seraient ainsi un plus de la moitié à s’installer dans leur salon pour télétravailler (39 % chez les hommes).
La participation des entreprises aux frais d’équipement apparaît également encore comme une pratique minoritaire. Seuls 25 % des répondants ont reçu une aide de leur entreprise qui concerne principalement du matériel informatique et des services numériques. Ils sont donc 75 % à ne pas avoir été aidés pour aménager leur poste de travail. Ces télétravailleurs déclarent qu’il leur manque principalement du mobilier de bureau (44 %), des consommables tels que du papier et des cartouches d’encre (37 %), du matériel informatique (26 %) et enfin des rangements (25 %).