Le traditionnel poste attribué dans un bureau fermé reste pour une majorité de salariés le choix numéro 1 en termes d’expérience de travail. Sur ce point, la crise sanitaire n’a eu aucun effet sur les aspirations des travailleurs comme le révèle la dernier baromètre de l'Observatoire Actineo qui a interrogé, en partenariat avec Maison&Objet, Colliers et Sociovision, plus de 2 600 salariés et indépendants de grandes régions métropolitaines du monde*. Parmi les nombreux enseignements de cette enquête, il ressort notamment que si le flex office progresse, la pandémie est loin d’avoir remis en cause le principe du poste dédié ni même celui du bureau fermé, toujours largement plébiscité.
Le flex office, un choix de grands groupes
Réalisé entre janvier et février 2021, ce sondage montre que 17 % des répondants étaient déjà en flex office avant la crise. Un taux qui grimpe à 30 % dans le secteur d’Amsterdam, de Rotterdam et de La Haye en raison, selon l’étude, d’une proportion importante de travailleurs à temps partiel. Pour l’heure, ce sont encore les grands groupes (plus de 1000 employés) qui privilégient ce mode de fonctionnement : ils seraient déjà 22 % à l’avoir mis en place. Mais sur l’ensemble du panel, le bureau fermé affiche une belle résistance : 49 % des répondants travaillent soit dans un bureau individuel (24 %), soit un dans un espace partagé par au moins deux personnes (25 %). À Paris, ce pourcentage monte à 53 %. Plus surprenant encore, au pays des GAFA (San Francisco/Seattle), ils sont 57 % à travailler dans un bureau clos. Un taux qui s’expliquerait toutefois en partie par le fait que les répondants sont davantage des managers et des indépendants.
Bureau fermé, un gage pour la qualité de vie au travail
La résistance du bureau tient aussi à un niveau satisfaction très élevé. 62 % des actifs qui se disent tout à fait satisfaits de leur qualité de vie au travail disposent d’un poste dans un bureau fermé. À l’inverse, parmi les 51 % de répondants qui travaillent dans un espace ouvert, seuls 38 % affirment être très satisfaits de leur qualité de vie au travail. Conséquence : à la question de savoir dans quel type d’espaces ils souhaitent travailler, près de 90 % des répondants placent en premier et deuxième choix un poste attribué. Pour 50 % d’entre eux, ce poste devra être idéalement situé dans un bureau clos. Ils sont 42 % à l’envisager dans un bureau collectif de petite taille et 35 % l’imaginent dans un espace ouvert équipé de bulles de confidentialité et de salles de réunion à proximité. À l’arrivée, seuls 30 % des personnes interrogées opteraient pour un poste non attribué (en premier ou deuxième choix).
* Enquête réalisée en janvier et février 2021 auprès de 2 600 actifs à Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Londres et Paris pour l’Europe, Singapour pour l’Asie et San Francisco et Seattle pour les États-Unis. Découvrez tous les résultats de l'enquête "Où et comment travaillerons-nous demain dans les grandes métropoles ?" sur le site d'Actineo.