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Comment les Français se rendent-ils au travail ? Alphabet France a dévoilé le 19 septembre, les résultats de son baromètre annuel sur les trajets domicile travail des Français. Focus sur les cinq chiffres à retenir.

 
 

Une affaire de distance

18 kilomètres : c'est la distance moyenne que parcourent quotidiennement les actifs pour se rendre à leur travail. La durée moyenne est quant à elle de 25 minutes. Une tendance qui varie fortement d'une zone géographique à l'autre. En région parisienne, seuls 17 % des Franciliens mettent 10 minutes ou moins pour effectuer le trajet, et 43 % mettent 30 minutes ou plus. En revanche, un tiers des habitants du Sud-Est mettent 10 minutes à se rendre au travail contre 20 % qui mettent au moins une demi-heure.

La voiture, toujours essentielle

Dans la vie, il n'y a pas que Paris. Si dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, la voiture reste le moyen de transport privilégié (64 %) devant les transports en commun (34 % et jusqu'à 54 % à Paris), en dessous de 100 000 habitants elle représente le mode de déplacement largement majoritaire pour 84 % des sondés*.

Les alternatives

23 % des sondés déclarent utiliser les transports en commun pour effectuer leurs trajets domicile travail. Les personnes qui n'ont pas recours aux transports en commun justifient leur choix en mettant en avant le fait qu’ils n’ont pas accès aux transports en commun près de leur domicile ou de leur lieu de travail : ils sont un peu plus d'un tiers à l’échelle nationale. Parmi ceux qui ont recours à la voiture pour se rendre au travail, seuls 11 % conduisent un véhicule électrifié (100 % électrique, hybride simple ou rechargeable). La part d'utilisateurs de ce type de véhicules atteint 17 % en région parisienne.

Et la mobilité douce ?

Particulièrement adapté aux citadins, la mobilité douce ne concerne que 27 % des sondés qu’il soit classique (marche, vélo, trottinette) ou électrique.

Métro boulot dodo

L'un des enseignements de la démocratisation du télétravail concerne bel et bien la santé mentale des salariés. Les conditions de déplacements ont effectivement leur rôle à jouer dans la QVCT. 30 % des actifs estiment ainsi que la mobilité a un impact négatif sur leur QVCT. Environ sept salariés sur dix précisent que l’accès à des solutions de mobilité influence leur choix de postuler ou rester dans une entreprise ; une tendance encore plus forte chez les moins de 35 ans (79 % contre 55 % pour les cinquantenaires).

* À noter que le total dépasse les 100 % : cela s’explique par la multimodalité. En effet, 31 % des actifs interrogés précisent utiliser deux moyens de déplacement différents ou plus pour effectuer leurs trajets domicile travail.