Les bureaux d'Amazon à Munich en Allemagne.
Le géant américain de l’e-commerce n’aura lui non plus pas résisté au grand mouvement de rétropédalage sur le télétravail. Comme Zoom, Meta, Apple et Tesla, Amazon avait déjà décidé de resserrer la vis pour ses salariés en 2023 en exigeant trois jours de présence par semaine, ce qui avait provoqué la fronde de centaines de ses salariés. Sans suite puisqu’à partir du 2 janvier 2025, le PDG du groupe, Andy Jassy, a indiqué qu’ils devaient désormais être cinq jours par semaine au bureau. À l’instar de nombreuses entreprises du globe, la multinationale faisait face depuis quelques années à une baisse de productivité et au délitement des collectifs.
« Nous constatons qu'il est plus aisé pour nos employés d'apprendre, de concevoir, de se former et de renforcer notre culture ; collaborer, échanger et inventer est plus simple et plus efficace ; enseigner et apprendre les uns des autres est plus facile ; et les équipes ont tendance à être mieux connectées les unes aux autres » a ainsi justifié le PDG d’Amazon dans un message interne cité par l’AFP. Hormis les sites fonctionnant avec des bureaux flexibles avant la pandémie, notamment en Europe, ce seront donc au total entre 300 000 et 350 000 employés de bureau qui seront concernés par cette directive. Une règle qui s’appliquera a priori aussi en France.